Pourquoi un Rite en 33 grades ?
En maintenant plus de deux siècles, le Rite Écossais Ancien et Accepté s’est profondément enraciné dans le paysage maçonnique mondial. Il en constitue même l’un des principaux repères. De l’Amérique du Sud à l’Europe du Nord et de la Turquie au Canada, chaque Maçon sait ce qu’est un « 33e ». Pourtant le Rite Écossais Ancien et Accepté et son impressionnante échelle en 33 grades sont aussi le produit d’une histoire. On sait que les 33 degrés ont été obtenus en ajoutant quelques grades aux 25 de l’ancien « Ordre du Royal Secret » d’Étienne Morin, que nous appelons aujourd’hui le « Rite de Perfection ». Quelle est l’origine de cette première échelle de 25 degrés ? Pourquoi y a-t-on ajouté des grades et pourquoi 33 ? D’où viennent ces grades ajoutés et comment s’est mise en place cette nouvelle échelle en 33 degrés qui est maintenant un élément classique et structurant de la franc-maçonnerie un peu partout dans le monde.
I. Au commencement était le « Rite de Perfection » en 25 grades ?
II. 1801 et l’apparition du « Rite en 33 grades »
III. Pourquoi passer de 25 à 33 grades ?
IV. Une échelle de 33 degrés qui mettra des années à se fixer
Retrouvez les éléments que j’avance dans « Pourquoi un Rite en 33 grades ? » dans l’une des dernières publications du Grand Collège des Rites Écossais :
Curiosités maçonniques : une nouvelle édition
Même les institutions les mieux établies cachent toujours quelques Curiosités. Derrière le pittoresque de ces anecdotes, nos Curiosités Maçonniques dévoilent souvent des aspects de la franc-maçonnerie laissés dans l’ombre par une approche plus classique. Le sourire est la ponctuation d’instants de lucidité !
Depuis Borgès et Umberto Eco, on sait que les bibliothèques, loin d’être synonymes de recherches arides et d’ennui, recèlent aussi leur part de mystères. Enquêter sur la chaîne des propriétaires d’un manuscrit rare, décoder un ex-libris énigmatique, découvrir une référence inattendue… C’est à ces aventures que nos histoires convient le lecteur.
Ces enquêtes dans les archives des Loges sont aussi des nouvelles romanesques et des contes édifiants pleins d’enseignements pour qui cherche à mieux comprendre « le secret » de la franc-maçonnerie.
Cette deuxième édition de l’ouvrage paru en 2014 est en partie un nouveau livre. Plusieurs des 17 chapitres initiaux ont été complétés par des éléments découverts ces dernières années. 13 nouveaux chapitres – 13 nouvelles curiosités donc – ont été ajoutées ainsi que de nombreuses illustrations supplémentaires.
Table des matières
Préface
Avant-propos
I. Un ex-libris – maçonnique ? – de 1657,
« opératif » ou « spéculatif »… That is the question ?
II. Une Grande Loge oubliée dans les brumes de l’antique cité d’York.
III. La « vraie » Maçonnerie opérative a-t-elle survécu ?
IV. Une « épigraphe » maçonnique à Marseille au xviiie siècle ?
V. Harpocrate en Occitanie : une planche de la Loge écossaise de Toulouse en 1744.
VI. La « croix de Malte » et la franc-maçonnerie.
VII. Le « crime le plus atroce », l’affaire Pincemaille ou les secrets des hauts grades imprimés et vendus aux profanes.
VIII. Statuts & règlements du Très Auguste et Très Aimable Ordre du – bon ! – Moment.
IX. Une initiation au paradis perdu : les Francs-jardiniers.
X. Une Maçonnerie… Pythagoricienne.
XI. Une Maçonnerie celtique : l’Ordre d’Eri.
XII. Les Philalèthes : la bibliothèque est un Temple…
XIII. Notes fugaces arrachées au passé sur le cas regrettable mais avéré d’un gradomane.
XIV. Des livres et des Rites… une quête maçonnique – et bibliophilique – sous l’Empire : la correspondance Thory-Geille sur les débuts du Rite Écossais Ancien Accepté.
XV. Collection et initiation : les 120 rituels du Frère Gaborria.
XVI. Où l’innocente manie de la bibliophilie maçonnique révèle l’existence d’une bibliothèque secrète réunie jadis par un adepte oublié.
XVII. Les Mystères de la Loge « des Trois Frères ».
XVIII. La vie bien remplie du Frère Pingré ou les tribulations d’un chanoine éclairé au siècle de Voltaire.
XIX. Un prêtre tiré des geôles révolutionnaires par la fraternité maçonnique.
XX. Quand un antimaçon devient un excellent Frère : le chemin de Damas maçonnique de Charles-Louis Cadet de Gassicourt.
XXI. De la Maçonnerie symbolique à la République universelle : une dénonciation de la franc-maçonnerie au ministre de l’Intérieur (1822).
XXI. « Une secte voluptueuse et religieuse » :Fourier, les fouriéristes et la franc-maçonnerie.
XXIII. De l’héraldique maçonnique.
XXIV. Le blason hermétique du Rit Écossais Philosophique.
XXV. Jetons et médailles : la numismatique maçonnique.
XXVI. Une « Légion d’honneur » maçonnique, l’ordre des Chevaliers défenseurs de la Maçonnerie et un illustre récipiendaire.
XXVII. Les ex-libris maçonniques : « blasons de l’esprit » et marques des Frères.
XXVIII. Un étonnant daguerréotype maçonnique.
XXIX. A l’ordre ! En garde ! Les francs-maçons et le duel. XXX. Gérard de Nerval « le Frère Terrible ».
Pierre Mollier
Curiosités Maçonniques
Énigmes, intrigues et secrets dans les Loges
Préface de Jean-Pierre Lassalle
Éditions Dervy, Collection Renaissance Traditionnelle
288 p., 26 €
Pour l’acquérir :
http://www.detrad.com/contents/fr/p5440_Curiosites-maconniques—Pierre-Mollier.html